L'essentiel

Icon de la nomenclature

Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 7

Icon NSF

Code(s) NSF

344 : Sécurite des biens et des personnes, police, surveillance

344t : Surveillance, lutte contre la fraude, protection et sauvegarde des biens et des personnes

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Formacode(s)

42815 : Gestion risque entreprise

42881 : Risque criminel entreprise

32037 : Gestion communication crise

42803 : Sécurité publique

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

18-10-2027

Niveau 7

344 : Sécurite des biens et des personnes, police, surveillance

344t : Surveillance, lutte contre la fraude, protection et sauvegarde des biens et des personnes

42815 : Gestion risque entreprise

42881 : Risque criminel entreprise

32037 : Gestion communication crise

42803 : Sécurité publique

18-10-2027

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
MINISTERE DE L' INTERIEUR ET DES OUTRE-MER 11001401600015 - https://www.interieur.gouv.fr/ ; http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/

Objectifs et contexte de la certification :

La qualification de «Directeur ingénierie sécuritaire » est ouverte aux officiers de gendarmerie et des armées (pour 25 %) et aux cadres supérieurs des secteurs privé et public (pour 75 %).

Plus que jamais, la sécurité est au cœur des préoccupations de l’État et des entreprises. Le métier de directeur ingénierie sécuritaire, responsable de la sûreté de son organisation, est un maillon fort de la chaîne de sécurité globale.

Dans un contexte national et international de plus en plus complexe et menaçant, le métier de directeur ingénierie sécuritaire répond à un besoin important de compétences spécifiques dont la valorisation par la certification au profit du ministère, des entreprises et des administrations est incontournable.

 

Un besoin de compétences dans un contexte de menaces globales.

Face aux tensions sécuritaires croissantes qui menacent les organisations, le métier de directeur ingénierie sécuritaire est de plus en plus exigeant.

Les organisations subissent une diversification considérable des menaces et des risques qui pèsent sur elles et leurs intérêts économiques dans les domaines suivants :

  • terrorisme ;
  • cyberattaques / cybermenaces ;
  • banditisme ;
  • risques naturels ;
  • risques sociaux ;
  • insurrections et contre-insurrections ;
  • conflits armés.

 

S’ajoute aux menaces un environnement de la sûreté d’une complexité croissante due à la conjonction de nombreux facteurs :

  • une dynamique nationale et mondiale de plus en plus agressive ;
  • une diversification et une intensification des menaces ;
  • un état de crise quasi permanent ;
  • un développement des outils digitaux qui offre autant de fragilités ;
  • un cadre législatif et institutionnel complexe.

 

La crise du Covid.19 et les nouveaux risques qui en découlent ont mis en exergue cette complexité en plaçant le directeur ingénierie sécuritaire au cœur des problématiques de continuité d’activité (télétravail, sécurité sanitaire, réorganisation…).

L’ampleur des menaces impose donc une approche transverse au sein des organisations, qu’elles soient civiles ou militaires, publiques ou privées, en y associant notamment les directions métiers et les dirigeants.

 

Dans ce contexte, la montée en compétence des professionnels du secteur de la sûreté est un enjeu fondamental de sécurité clairement identifié par les opérateurs.

Toutes les organisations modernes identifient que la protection de leurs personnels et de leurs intérêts matériels et immatériels imposent une densification des compétences en :

  • renforçant des compétences spécifiques de leurs responsables sûreté ;
  • développant qualitativement la coproduction de sécurité entre les entreprises, les administrations et les services régaliens de l’État (fonction sécurité, défense, diplomatie, justice…) ;
  • intégrant les processus de décloisonnement entre les professionnels de la sûreté et ceux des fonctions connexes et annexes à ce métier ;
  • élargissant les réflexions et les compétences relatives aux situations de handicap des collaborateurs dans les processus de sûreté.

Activités visées :

Le directeur ingénierie sécuritaire est chargé des activités suivantes au sein de son organisation.

 

1. Dans le domaine de l’évaluation des risques et des menaces en France et à l’international :

  • Analyser une organisation, privée ou publique, face à toute menace et risque criminel en France ou à l’international ;
  • Évaluer et piloter l’organisation face à la menace et au risque criminel dans un environnement donné en France ou à l’international.

 

2. Dans le domaine de la politique générale de la sûreté de l’organisation en tenant compte du continuum de sécurité :

  • Organiser l’actualisation et l’optimisation des connaissances stratégiques ;
  • Définir la politique générale de la sûreté de l’organisation ;
  • Piloter et développer la politique générale de la sûreté de l’organisation.

 

3. Dans le domaine de la gestion d’une crise de haute intensité :

  • Piloter une gestion de crise
  • Conduire une sortie de crise

Compétences attestées :

Le directeur ingénierie sécuritaire est capable de :

 

1. Évaluer les menaces et les risques dans un environnement donné en France et à l’international :

  • Conduire une analyse d’investigation et de contrôle interne, afin d’évaluer l’organisation, sa stratégie, son fonctionnement, ses métiers, ses acteurs et ses processus décisionnels ;
  • Maîtriser le cadre juridique permettant de contrôler le respect des réglementations en vigueur dans les choix de l’organisation, en matière de sécurité et dans le cadre de l’exercice de ses fonctions ;
  • Afin de définir le risque sûreté, Identifier les actifs de l’organisation et proposer des préconisations en termes d’actions ou de prévention à la direction de l’organisation ;
  • Superviser la coordination et la vérification des audits, diriger la réalisation des plans de sûreté des sites de l’organisation et élaborer la partie sûreté pour la conception du schéma directeur ;
  • Formaliser les options limitant le risque et étudier leur faisabilité pour une organisation privée ou publique ;
  • Afin de prévenir le risque criminel, conseiller le COMEX et le CA sur l’exposition de l’organisation, en présentant l’évolution de ce risque ;
  • Piloter une expertise des besoins de l’organisation en termes de sûreté en coordonnant le réseau d’experts métiers ;
  • Chiffrer le risque et négocier les moyens financiers nécessaires pour le gérer.

 

2. Organiser et conduire la politique générale de la sûreté de l’organisation :

  • Diriger une veille exhaustive permettant de disposer de connaissances réglementaires et actualisées ;
  • Afin de prévenir les cybermenaces piloter une veille technologique et cyber permettant de disposer des innovations technologiques répondant aux nouvelles menaces ;
  • Optimiser les processus de l’organisation en mettant en place une veille expérentielle ;
  • Inscrire la fonction sûreté dans la stratégie globale de l’organisation en ayant une approche de décloisonnement de services ;
  • Élaborer une politique performante de la protection du patrimoine matériel et immatériel de l’organisation en intégrant la coproduction de sécurité ;
  • Organiser la fonction sûreté de l’organisation en matière de ressources humaines et financières ;
  • Promouvoir une culture de la sûreté au sein de l’organisation ;
  • Afin de créer des synergies en interne comme en externe, développer des réseaux dans un objectif de performance.

 

3. Assurer la gestion et la coordination d’une situation de crise :

  • Analyser les événements conduisant à une situation de crise de haute intensité ;
  • Coordonner et décider en situation de crise de haute intensité et de stress et tenir compte de l’inter-services ;
  • Afin de maîtriser les flux d’informations, communiquer en situation de crise ;
  • Coordonner le Plan de Reprise d’Activité ou de Continuité d’Activité en lien avec la stratégie de l’organisation ;
  • Organiser le retour d’expérience (RETEX), prendre en compte l’accompagnement des personnels exposés et capitaliser par une démarche d’amélioration.

Modalités d'évaluation :

Par la voie de la formation

  • Travail personnel de recherche avec rédaction de fiches thématiques de synthèse en lien avec des questions sûreté et avec les mises en situation professionnelle effectuées.
  • Travaux écrits amenant une réflexion et une articulation des connaissances spécifiques liées à plusieurs thématiques sûreté.
  • Cas concrets par thématique sûreté en groupe avec présentation et argumentation de solutions en plénière.
  • Mise en situation professionnelle réelle au sein d’une organisation avec analyse des menaces et des risques.
  • Mises en situations professionnelles contextualisées suivies de présentations orales d’un sujet thématique et échange avec un jury, en groupe et en individuel.
  • Mise en situation professionnelle reconstituée lors d’un exercice, individuel et en temps réel, nécessitant la mise en œuvre de savoir faire spécifiques. L’apprenant est accompagné durant tout l’exercice par un professionnel.
  • Rédaction et soutenance d'un mémoire professionnel sur une problématique sûreté choisit par le candidat et présenté à un jury suivi d’un échange.

Par la voie de la VAE

  • Étude du livret 2,
  • Entretien oral avec le jury,
  • Mise en situation et travaux complémentaires, si nécessaire.

RNCP37406BC01 - Évaluer la menace et le risque dans un environnement complexe en France et à l’international

Liste de compétences Modalités d'évaluation

C.1.1.1 : Conduire une analyse d’investigation et de contrôle interne, afin d’évaluer l’organisation, sa stratégie, son fonctionnement, ses métiers, ses acteurs et ses processus décisionnels sur plusieurs types de milieu (dont sûreté nucléaire, maritime, aéroportuaire, etc...)

C.1.1.2 Maîtriser le cadre juridique permettant de contrôler le respect des réglementations en vigueur dans les choix de l’organisation en matière de sécurité et dans le cadre de l’exercice de ses fonctions.

C.1.1.3 Afin de définir le risque sûreté, identifier les actifs de l’organisation et proposer des préconisations en termes d’actions ou de prévention à la direction de l’organisation.

C.1.1.4 Superviser la coordination et la vérification des audits, diriger la réalisation des plans de sûreté des sites de l’organisation et élaborer la partie sûreté pour la conception du schéma directeur.

C.1.2.1 Formaliser les options limitant le risque et étudier leur faisabilité pour une organisation privée ou publique.

C.1.2.2 Afin de prévenir le risque criminel, conseiller le COMEX et le CA sur l’exposition de l’organisation, en présentant l’évolution de ce risque.

C.1.2.3 Piloter une expertise des besoins de l’organisation en termes de sûreté en coordonnant le réseau d’experts métiers.

C.1.2.4 Chiffrer le risque et négocier les moyens financiers nécessaires pour le gérer.

Par la voie de la formation :

  • Mise en situation professionnelle réelle au sein d’une organisation multi-sites avec analyse des menaces et des risques.
  • Travail personnel de recherche avec rédaction de fiches thématiques de synthèse en lien avec des questions sûreté et avec les mises en situation professionnelle effectuées.
  • Travail personnel de recherche avec rédaction d’une fiche thématique sur des questions géopolitiques.
  • Travaux écrits amenant une réflexion et une articulation des connaissances spécifiques au domaine de la sûreté notamment sur le plan juridique et sur les menaces criminelles et terroristes.
  • Mise en situation professionnelle reconstituée suivi d’une présentation orale d’un sujet thématique et échange avec un jury.
  • Rédaction et soutenance de mémoire professionnel sur la problématique sûreté choisit par le candidat et présenté à un jury suivi d’un échange.

Par la voie de la VAE :

  • Étude du livret 2,
  • Entretien oral avec le jury,
  • Mise en situation et travaux complémentaires, si nécessaire.

RNCP37406BC02 - Organiser et conduire la politique générale de la sûreté de l’organisation en tenant compte du continuum de sécurité

Liste de compétences Modalités d'évaluation

C.2.1.1 Diriger une veille exhaustive permettant de disposer de connaissances réglementaires et actualisées.

C.2.1.2 Afin de prévenir les cybermenaces piloter une veille technologique et cyber permettant de disposer des innovations technologiques répondant aux nouvelles menaces.

C.2.1.3 Optimiser les processus de l’organisation en mettant en place une veille expérentielle.

C.2.2.1 Inscrire la fonction sûreté dans la stratégie globale de l’organisation en ayant une approche de décloisonnement de services.

C.2.2.2 Élaborer une politique performante de la protection du patrimoine matériel et immatériel de l’organisation en intégrant la coproduction de sécurité.

C.2.2.3 Organiser la fonction sûreté de l’organisation en matière de ressources humaines et financières.

C.2.3.1 Décliner la politique sûreté en plan d’actions périodique avec des objectifs de performance.

C.2.3.2 Promouvoir une culture de la sûreté au sein de l’organisation.

C.2.3.3 Afin de créer des synergies en interne comme en externe, développer des réseaux dans un objectif de performance.

Par la voie de la formation :

  • Mise en situation professionnelle reconstituée consistant à organiser une veille en sous-groupe, à en analyser les résultats puis à en présenter la production sous forme d’un rapport incluant des préconisations. Deux exercices réalisés : Une fiche d’étonnement et une présentation orale devant un jury.
  • Mise en situation professionnelle reconstituée consistant, sur la base de l’observation d’une organisation donnée, à proposer une politique globale de sûreté réalisés sous forme d’une fiche d’étonnement.
  • Cas concrets par thématique (la stratégie d’entreprise, RH, finances...) en groupe avec présentation et argumentation des solutions en plénière.
  • Rédaction et soutenance d’un rapport choisi parmi plusieurs thématiques liées au domaine de la sûreté présentant les axes de la politique générale de sûreté de l’organisation, l’analyse des points forts et des points de vigilance et en formulant des préconisations.
  • Travaux écrits amenant une réflexion et une articulation des connaissances spécifiques à l’environnement et aux enjeux de la sûreté et aux menaces.
  • Mise en situation professionnelle reconstituée en groupe sur des thématiques liées au management avec restitution devant un jury d’experts incluant un état des lieux, une analyse et des préconisations.
  • Mise en situation professionnelle reconstituée consistant, sur la base de l’observation d’une organisation donnée, à proposer des orientations sur la mise en œuvre d’une politique globale de sûreté, incluant la coproduction de sûreté, réalisée sous forme d’une fiche d’étonnement.

Par la voie de la VAE :

  • Étude du livret 2,
  • Entretien oral avec le jury,
  • Mise en situation et travaux complémentaires, si nécessaire.

RNCP37406BC03 - Gérer une crise de haute intensité (à savoir : situation d’urgence menaçant la survie de l’organisation et/ou des personnes).

Liste de compétences Modalités d'évaluation

C.3.1.1 Analyser les événements conduisant à une situation de crise de haute intensité

C.3.1.2 Coordonner et décider en situation de crise de haute intensité et de stress et tenir compte de l’inter-services.

C.3.1.3 Afin de maîtriser les flux d’informations, communiquer en situation de crise.

C.3.2.1 Coordonner le Plan de Reprise d’Activité ou de Continuité d’Activité en lien avec la stratégie de l’organisation.

C.3.2.2 Organiser le retour d’expérience (RETEX), prendre en compte l’accompagnement des personnels exposés et capitaliser par une démarche d’amélioration.

Par la voie de la formation :

  • Mise en situation professionnelle reconstituée d’une gestion de crise de haute intensité en condition d’urgence et de stress sur 24 H nécessitant la mise en œuvre de savoir faire spécifiques de gestion de crise dont la communication de crise. L’apprenant est accompagné et coaché durant tout l’exercice par un professionnel.
  • Mises en situations professionnelles reconstituées de communication de crise avec un journaliste professionnel. Exercice individuel et en temps réel.
  • Travaux écrits amenant une réflexion et une articulation des connaissances spécifiques à la gestion de crise et aux enjeux sûreté en de tel cas.
  • Mise en situation professionnelle reconstituée d’une gestion de crise de haute intensité en condition d’urgence et de stress sur 24 H nécessitant la mise en œuvre de savoir faire spécifiques de gestion de crise dont la communication de crise. Chaque apprenant est accompagné et coaché durant tout l’exercice par un professionnel.  

Par la voie de la VAE :

  • Étude du livret 2,
  • Entretien oral avec le jury,
  • Mise en situation et travaux complémentaires, si nécessaire.

Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :

L’obtention de la certification professionnelle de Directeur ingénierie sécuritaire est conditionnée par l’acquisition cumulative et obligatoire de tous les blocs de compétences.

Secteurs d’activités :

Placé auprès de l’autorité employeur (sous-directeur, directeur général, président directeur général..), le directeur ingénierie sécuritaire met en œuvre la politique sûreté et de gestion des risques définit par la direction de l’organisation concernée. Il peut faire parti de l’organisation ou intervenir à son profit en tant que conseil.

Il est un professionnel de l'ingénierie sécuritaire, considérant tant le spectre sûreté que celui de la sécurité et de l'anticipation des risques.

Il intervient au profit des organisations quelque soit leur standard (TPE, PME, Grandes entreprises, multinationales, Groupes, administrations, collectivités territoriales et organisation internationale…), aussi bien en France et à l'international.

Type d'emplois accessibles :

Au sein de la Gendarmerie

Les officiers de gendarmerie exerce principalement dans le domaine de la sûreté et de la prospective, ces fonctions seront mises en œuvre dans le cadre des emplois suivants :

  • Commandant de compagnie de gendarmerie départementale ou spécialisée ;
  • Commandant de groupement de gendarmerie départementale ou spécialisée ;
  • Fonction au sein de la Direction des opérations et de l’emploi à la Direction Générale, de niveau de concepteur, chef de section ou de chef de bureau.

Dans le secteur civil

La qualification renvoi aux métiers suivants :

  • Directeur sûreté/sécurité ;
  • Décideur de stratégies de sûreté ;
  • Auditeur/conseiller ingénierie de l’environnement sécuritaire.

 

La qualification perfectionne les compétences sûreté pour les fonctions suivantes :

  • Dirigeants (DG, DRH, DAF, juridique,…) ;
  • Gestionnaires des risques ;
  • Responsable de la continuité de l’activité et de la gestion de crise ;
  • Responsable de la sécurité des systèmes d’information ;
  • Responsable des infrastructures...

Code(s) ROME :

  • K1706 - Sécurité publique
  • K1401 - Conception et pilotage de la politique des pouvoirs publics
  • K1704 - Management de la sécurité publique
  • K2502 - Management de sécurité privée
  • K1703 - Direction opérationnelle de la défense

Références juridiques des règlementations d’activité :

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

A - Conditions applicables aux officiers de gendarmerie

  • être officier supérieur ;
  • posséder un niveau d’anglais minium PLS 2222 ;
  • justifier d’au moins six années d’expérience en unité opérationnelle ou en état-major ;
  • avoir suivi le cursus de formation jusqu’à son terme et avoir validé les conditions d’obtention de la certification.

 

B - Conditions applicables aux personnes extérieures

  • exercer des responsabilités de cadre supérieur ;
  • posséder une parfaite maîtrise du français (écrit et parlé) ;
  • posséder un niveau d’anglais minium TOIC 550 ;
  • justifier d’au moins six années d’expérience professionnelle
  • avoir suivi le cursus de formation jusqu’à son terme et avoir validé les conditions d’obtention de la certification ;
  • ne pas avoir fait l’objet de condamnation pour crime ou délit grave ;
  • pour les candidats étrangers, être en situation régulière au regard de la législation sur le droit de séjour en France.

 

C - Conditions applicables aux personnels de l’Armée de l’Air et de l’Espace Forces spéciales air

  • être officier supérieur ;
  • posséder un niveau d’anglais minium PLS 2222 ;
  • avoir commandé une unité de protection en France ou à l’étranger ;
  • justifier d’au moins trois à cinq années d’expérience de commandement en unité opérationnelle FSA ;
  • avoir réalisé 2 opérations dans les fonctions de commandement de Task group ou de commandement en PC GFS.

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X -
En contrat d’apprentissage X -
Après un parcours de formation continue X

Le jury de certification comprendra de trois à cinq membres, avec désignation de suppléants, et si possible, une représentation équilibrée des hommes et des femmes :

  • un président ;
  • deux membres du collège dit « professionnel » ;
  • deux membres du collège dit « formateur ».

 

En cas de jury à trois personnes, il devra comprendre au moins deux professionnels du secteur, avec désignation de suppléants :

  • un président, professionnel du secteur, non formateur ;
  • un représentant qualifié de la profession, non formateur ;
  • un représentant qualifié de la profession ou un formateur.

Les membres dits « professionnels » proviennent du secteur concerné, hors formateurs et hors organisme certificateur, si possible.

Qualité du président du jury :

- le commandant de l’EOGN ou son représentant, pour la Gendarmerie nationale ;

- le commandant du CPA10 ou son représentant, pour l’armée de l’Air et de l’Espace.

En contrat de professionnalisation X -
Par candidature individuelle X -
Par expérience X

Le jury est composé de trois à cinq membres avec le souci d'assurer une représentation équilibrée des hommes et des femmes :

  • Le jury est présidé par le commandant de l’organisme certificateur ou son représentant. Il est assisté de deux représentants du collège « professionnel » maximum et de deux représentants maximum du collège « formateur ».
  • Les membres du collège « formateur » est constitué par des intervenants formateurs à la formation.
  • Le membres du collège « professionnel » est constitué par des professionnels en exercice dans le domaine de la gestion des risques, de la sûreté ou de la sécurité des entreprises et des administrations. Ils sont, si possible, extérieur à l’organisme certificateur et ne sont pas formateur ;
  • Il y a désignation de suppléants.

En cas de jury à trois personnes, il devra comprendre au moins deux professionnels du secteur, avec désignation de suppléants :

  • un président, professionnel du secteur et non formateur ;
  • un représentant qualifié de la profession, non formateur ;
  • un représentant qualifié de la profession ou un formateur.

Les membres dits « professionnels » proviennent du secteur concerné, hors formateurs et hors organisme certificateur, si possible.

Qualité du président du jury :

  • le commandant de l’EOGN ou son représentant, pour la Gendarmerie nationale ;
  • le commandant du CPA10 ou son représentant, pour l’armée de l’Air et de l’Espace.
Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Lien internet vers le descriptif de la certification :

Analyse globale des placements dans les métiers visés, dans les 6 mois après l’octroi de la certification professionnelle :

2021 : 87,5 %

2020 : 87,5 %

2019 : 87,5 %

2018 : 92,5 %

 

Liste des organismes préparant à la certification :

Certification(s) antérieure(s) :

Certification(s) antérieure(s)
Code de la fiche Intitulé de la certification remplacée
RNCP31535 Directeur ingénierie sécuritaire

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :