L'essentiel

Icon de certification

CCN1

REPRISE - CCN inconnu - reprise historique

Icon de certification

Certification
remplacée par

RNCP31168 - Responsable de production de projets culturels

Icon de la nomenclature

Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 6

Icon NSF

Code(s) NSF

132 : Arts plastiques

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

17-03-2017

REPRISE - CCN inconnu - reprise historique

RNCP31168 - Responsable de production de projets culturels

Niveau 6

132 : Arts plastiques

17-03-2017

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
ECAD Consultants-IESA (institut d'études supérieures des arts) art & culture - - http://www.iesa.fr

Activités visées :

Le Spécialiste-conseil en Biens et Services culturels se place comme un collaborateur essentiel des structures des secteurs artistiques et culturels (œuvres et objets d’art, industries culturelles, patrimoine, spectacle-vivant) dans lesquelles il occupe une responsabilité opérationnelle de projets de diffusion de biens culturels matériels ou immatériels, œuvres d’art ou productions culturelles. Cette diffusion peut se faire sous forme commerciale ou non et s’applique à l’ensemble des biens culturels matériels ou immatériels (œuvres d’art et patrimoines bâti, naturel, immatériel ; diversité des expressions culturelles anciennes et contemporaines ainsi que des productions dont elles font l’objet).
Le secteur culturel étant très majoritairement composé de très petites structures, le Spécialiste-conseil en Biens et Services culturels est un acteur polyvalent de la culture. Le mode de travail du secteur culturel est essentiellement celui du projet ce qui caractérise l’emploi du Spécialiste-conseil en biens et services culturels.
Son activité principale est donc celle d’un chef de projet, projet se traduisant par la mise en relation d’une production artistique et de ses publics. Le plus souvent ces projets se font sous forme événementielle, ils peuvent être aussi bien des expositions artistiques dans des institutions muséales, des salons d’art, des galeries, des antiquaires ou des salles des ventes que des spectacles culturels comme des festivals, des concerts, des pièces de théâtre, de danse, d’opéra, de cirque en salles, dans des sites ou dans des espaces extérieurs publics ou privés. Ils peuvent également être le lancement d’un produit des industries culturelles (livre, production audiovisuelle/cinéma, disque, etc.).
Quelque soit le secteur particulier de la culture dans lequel il opère (et durant sa carrière, il pourra opérer dans des secteurs différents), les compétences qu’il met en œuvre sont donc celles qui allient la mise en valeur d’un bien culturel et les techniques de commercialisation/diffusion, de gestion et de financement de projets, de communication et de médiation, soit l’ensemble des composantes d’un projet de sa formalisation à sa réalisation.
Le Spécialiste-conseil en biens et services culturels intervient, grâce à sa connaissance du secteur, dès la conception du projet. Il le formalise dans sa dimension culturelle : identification des biens et/ou conceptualisation des productions. Il le conduit dans ses dimensions stratégique et technique : organisation et gestion, choix et application des techniques de communication, de marketing et de médiation appliquées aux secteurs artistique et culturel.
En tant que collaborateur, il réfère à son directeur - commanditaire du projet - de l’évolution du projet et de sa mise en œuvre. Son travail se fait toujours en étroite collaboration avec les principaux acteurs du secteur de la culture. Il s’appuie sur ces professionnels pour mettre en place son projet. Il assume un rôle de commercialisation, de commande, de coordination, de suivi et d’évaluation du travail des différents acteurs qui participent au projet, veillant au respect de la cohérence générale de celui-ci : projet artistique, stratégie de la structure porteuse, publics visés et à sa bonne administration : budget, réglementations, assurances, administration des ventes.
Le Spécialiste-conseil en biens et services culturels exerce essentiellement son activité en tant que salarié dans une structure privée ou publique des secteurs artistique et culturel.  Dans une collectivité territoriale ou une institution publique ou privée de taille importante, il peut intègrer une des directions et être spécialisé dans un service culturel particulier : achat, production, administration, mécénat et marketing, communication, relation avec le public et médiation.

Compétences attestées :

les capacités attestées sont
1/ Mettre en valeur les biens culturels
                                Analyser scientifiquement une œuvre
                                Mettre en valeur des caractéristiques d’une œuvre dans le cadre d’un projet

2/  Commercialiser les œuvres d’art ou les productions culturelles
                                Repérer et sélectioner un bien culturel en vue de sa  commercialisation
                                Négocier un bien culturel
                                Définir et mettre en place une politique marketing

3/  Gérer administrativement, juridiquement et réglementairement un projet culturel
                                Gérer administrativement et juridiquement  un projet
                                Gérer des contrats et des rémunérations  liés au projet

4/ Rechercher des financements et élaborer et suivre un budget de production
                                Construire, mettre en œuvre et suivre un budget
                                Financer complémentairement un projet

5/ Communiquer sur un projet et réaliser des médiation culturelles
                                Construire une politique de communication
                                Mettre en place une politique de communication
                               Mettre en place une politique de médiation

Secteurs d’activités :

Le Spécialiste-conseil en biens et services culturels intervient dans le secteur culturel, public ou privé. Il gère des projets dans le cadre de structures qui peuvent être très différentes. La grande majorité de celles-ci ont moins de 50 salariés y compris les centres culturels, les écomusées, les sites archéologiques, les parcs naturels ou à thèmes, les fondations et la majorité des institutions muséales. Une des particularités du secteur culturel est l’importance en nombre de structures de forme associative. Elles sont très hétérogènes quant à leur taille, la diversité de leurs activités culturelles, le nombre de permanents et de bénévoles, surtout lors d’activités ou de manifestations artistiques saisonnières comme les festivals.
Dans le secteur privé la plupart des professionnels du marché de l’art et de la culture ont le statut de microsociétés dont le directeur peut être assisté d’un à dix salariés. C’est le cas de la majorité des galeries d’art, des antiquaires, cabinets d’expertise, d’assurance, agences de communication ou événementielles, des salles de spectacles… D’autres professionnels exercent leur activité en tant que profession libérale ou auto-entrepreneurs (experts, courtiers en œuvres d’art, conseillers ou consultants en gestion du patrimoine, chargés de mécénat, juristes spécialisés). Les regroupements dans des scoops et des collectifs d’artistes sont minoritaires.
Dans le secteur public, de nombreux services employeurs dédiés à la culture gèrent les biens et les services culturels. Les collectivités locales emploient un ou plusieurs spécialistes au niveau des régions, des départements ou des communes. Seules certaines institutions, comme les plus grandes institutions muséales, les maisons d’Opéra, les bibliothèques, les grands théâtres, les salles de concert ou de spectacle peuvent avoir des services purement culturels. Par ailleurs, au niveau de l’Etat, le Ministère de la Culture et de la Communication est un grand employeur contrairement à l’international où seules des petites ou moyennes structures sont dédiées à la culture, avec les attachés et conseillers culturels des Ambassades et les réseaux d’association culturelles comme les instituts et alliances françaises. Enfin des instances internationales employeurs existent telles que l’UNESCO pour la culture ou le Conseil International des Musées (ICOM) pour la communauté muséale mondiale.

Type d'emplois accessibles :

Les différentes appellations selon les lieux d’exercice de la fonction :
•Collaborateur des structures de commercialisation ou de diffusion des œuvres d’art (antiquaire, artiste, cabinet d’expertise, courtier, foire et salon, galerie, médiathèque, musée et collection, société de ventes volontaire). Suivant les structures, le collaborateur peut avoir un nom précis, par exemple : clerc de commissaire-priseur, expert junior, médiateur culturel. Le collaborateur peut être appelé assistant (notamment pour les artistes, galeries, experts). Cette nomination n’est pas dégradante pour la fonction, l’assistant étant dans ces mini-structures le principal collaborateur (bras droit).
•Collaborateur des structures de production et diffusion du spectacle vivant (compagnie, école, festival, label, revue ou site internet spécialisés, société de production ou de diffusion, théâtre, salle de spectacle).   Quand l’essentiel de sa fonction est tourné vers une compétence précise (la production, la diffusion, la communication, etc.) le Spécialiste-conseil en biens et services culturels est le plus souvent appelé « chargé de » suivi de la compétence (chargé de production, chargé de mécénat, etc.)
•Collaborateur des structures de valorisation du patrimoine (cabinet d’ingénierie, collectivités territoriales, office du tourisme)
•Collaborateur des structures des industries culturelles (cinéma, médiathèque, label, festival) 

Code(s) ROME :

  • D1201 - Achat vente d''objets d''art, anciens ou d''occasion
  • E1103 - Communication
  • K1802 - Développement local
  • L1303 - Promotion d''artistes et de spectacles

Références juridiques des règlementations d’activité :

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

A compléter (Reprise)

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X

Le Président du jury est un professionnel représentant  de la profession  Employeurs  nommé par le directeur de l’IESA.
Le jury est composé  de cinq personnes
Le  Président du jury, représentant des professions Employeurs
D’un  représentant  en activité des professions Salariés
Du directeur ou son représentant
Un enseignant formateur
Un responsable pédagogique
Parmi les membres du jury, 40 % sont  membres extérieurs
Parmi les membres du jury,  40 % sont représentants des  Salariés  et des  Employeurs.

En contrat d’apprentissage X

idem

Après un parcours de formation continue X

idem

En contrat de professionnalisation X

idem

Par candidature individuelle X -
Par expérience X

Un  représentant  de la profession   Employeurs (dont le Président)
Un  représentant  de la profession Salariés
Le directeur de l’école ou son représentant
Un enseignant formateur
Un responsable pédagogique

Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Lien internet vers le descriptif de la certification :

http://www.iesa.fr


http://www.iesa.fr

Le certificateur n'habilite aucun organisme préparant à la certification

Certification(s) antérieure(s) :

Certification(s) antérieure(s)
Code de la fiche Intitulé de la certification remplacée
RNCP22155 Spécialiste-conseil en biens et services culturels

Nouvelle(s) Certification(s) :

Nouvelle(s) Certification(s)
Code de la fiche Intitulé de la certification remplacée
RNCP31168 Responsable de production de projets culturels